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On se pose cinq minutes ? Parlons de vos galères juridiques

Vous montez votre boîte ? Vous vendez déjà en ligne ? Ou, pire, votre trésorerie fait grise mine ? Le Droit des sociétés, le Droit commercial et les procédures collectives sonnent souvent comme un discours d’expert que personne ne comprend. Pourtant, ils peuvent sauver votre projet… ou le plomber. Alors, on décortique les bases ensemble ?


1. Droit des sociétés : la tenue qui colle à votre business

Créer une société, c’est un peu comme choisir votre veste : elle doit être à votre taille et vous laisser bouger.
Quelques coupes fréquentes :

  • SARL : idéale si vous bossez en famille ou entre amis et que vous aimez les règles claires.

  • SAS : parfaite pour une start-up qui veut lever des fonds sans s’enchaîner.

  • SA : pour les gros projets où l’on vise la Bourse (oui, ça arrive).

  • SCA : hybride, pratique quand certains apportent le cash et d’autres, le travail.

Anecdote : mon voisin Lucien avait lancé une appli dans son garage. Il a juré que « SAS, c’est trop de paperasse ». Un an plus tard, il en a créé une pour attirer des investisseurs : même lui a admis que la flexibilité valait les nuits blanches.

Questions à vous poser :

  • Qui décide ?

  • Qui met l’argent ?

  • À quel point voulez-vous protéger votre patrimoine personnel ?


2. Droit commercial : le terrain où vous jouez tous les jours

Contrats de vente, CGV, pub… Tout ça, c’est du quotidien, mais la loi veille.
Check-list express avant de cliquer sur « publier » :

  • Le prix est-il clairement affiché ?

  • Vos clients peuvent-ils se rétracter ?

  • Votre pub ne crée-t-elle pas de confusion ?

Petit rappel vécu : une cliente m’a montré son flyer comparant son produit à celui d’un concurrent. Elle pensait être « honnête ». Résultat : mise en demeure pour publicité comparative mal ficelée. Une seule phrase mal tournée lui a coûté deux mois de négociation.

Vous hésitez ? Faites relire vos pubs avant le lancement ; cela coûte moins cher qu’un litige.


3. Procédures collectives : le gilet de sauvetage quand la caisse est vide

Parce qu’un coup dur arrive même aux mieux organisés, la loi offre plusieurs bouées :

  • Sauvegarde : on anticipe la noyade, on gèle les dettes, on respire.

  • Redressement : ça tangue déjà, mais l’activité peut repartir.

  • Liquidation : on arrête les frais, on vend, on solde.

Exemple perso : j’ai accompagné une PME de BTP. Le patron, Marc, a tenté de tout gérer seul. Quand il a accepté la sauvegarde, ses fournisseurs ont soufflé, lui aussi. Deux ans plus tard : activité relancée, effectif réduit, mais boîte toujours vivante.

Vos peurs ? Perdre la main, voir votre nom dans le journal… Rassurez-vous, beaucoup de procédures demeurent confidentielles et vous gardez la direction, tant que vous jouez franc jeu.


4. Papier, tampon, signature : les formalités qu’on adore détester

  • Statuts : écrivez-les clairement ; ce sont les règles de votre maison.

  • Annonce légale : obligatoire, mais une plateforme en ligne le fait en 30 minutes.

  • Greffe : dépôt, immatriculation, Kbis ; votre « carte d’identité » arrive.

  • Registre des bénéficiaires effectifs : histoire de montrer qui pilote vraiment.

Astuce rapide : créez un dossier cloud partagé avec votre associé. Chaque nouveau papier scanné y entre ; fini la chasse au document la veille d’un rendez-vous bancaire.


5. Vous n’avez ni budget ni temps ? Pas de panique !

  • Pas les moyens d’un cabinet d’avocats ? Tournez-vous vers les consultations gratuites des Barreaux ou les cliniques juridiques d’universités.

  • Trop de choses à faire ? Externalisez la rédaction des statuts à un service en ligne ; ce n’est pas parfait, mais c’est mieux que rien.

  • Perdu dans la compta ? Un comptable peut proposer un forfait création à prix doux, quitte à reprendre la main plus tard.

  • Envie de tout comprendre ? Formations courtes (CCI, Bpifrance) pour moins de 100 € : en une matinée, vous saurez différencier un bon de souscription d’actions d’une simple promesse.


6. Un mot pour conclure

Vous avez peut-être l’impression que tout cela est une montagne. C’est vrai, mais chaque formalité est un bloc de Lego : on les empile un à un. Même si vous n’appliquez pas tous les conseils du premier coup, avancez pas à pas. Besoin d’un plan ? Commencez par choisir votre forme sociale, puis vérifiez votre pub, enfin gardez un œil sur votre trésorerie pour éviter la tempête.

Alors, vous faites quoi dès ce soir ? Relire vos statuts ? Envoyer ce flyer à un ami pour un œil neuf ? Ou juste appeler votre comptable pour dire « On se voit vendredi » ? Peu importe, tant que vous passez à l’action. On reste en contact si vous avez d’autres questions !

Les formalités en Droit des sociétés

les formalités de création de la SAS, définir les statuts de la société, les règles de gestion, et les modalités de prise de décision entre les actionnaires.

  • Dans le domaine du Droit commercial, un exemple serait une entreprise qui souhaite lancer une nouvelle campagne publicitaire pour son produit. L’entreprise doit s’assurer que la publicité est conforme aux règles de la concurrence, qu’elle ne trompe pas les consommateurs et qu’elle respecte les règles de la publicité comparative.

  • Dans le domaine du Droit des procédures collectives, un exemple serait une entreprise en difficulté financière qui souhaite bénéficier d’un plan de sauvegarde pour se restructurer. L’entreprise doit respecter les règles de la procédure de sauvegarde, notamment en présentant un plan de continuation viable, en informant les créanciers et en respectant les délais impartis par la justice.

Il est important de noter que ces exemples ne sont pas exhaustifs et qu’il existe de nombreux autres situations dans lesquelles le Droit des sociétés, le Droit commercial et le Droit des procédures collectives peuvent s’appliquer. Il est donc recommandé de consulter un avocat spécialisé pour obtenir des conseils juridiques pertinents et précis.

Le Droit des sociétés, le Droit commercial et le Droit des procédures collectives sont des domaines juridiques interdépendants qui ont pour objectif de réglementer les relations commerciales et les activités économiques en France. Ils ont pour but de protéger les intérêts des différents acteurs économiques, tels que les entreprises, les commerçants, les investisseurs et les créanciers, en leur garantissant des règles claires et un cadre juridique stable.

Par exemple, le Droit des sociétés permet aux entreprises de choisir le statut juridique le plus adapté à leur activité, comme une SARL pour une entreprise familiale ou une SAS pour une start-up innovante. Il encadre également les relations entre les actionnaires, les administrateurs et les dirigeants d’une société, en garantissant un bon fonctionnement de la société et la protection des intérêts de tous les acteurs impliqués.