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On fait le point ensemble : pourquoi la réparation du préjudice corporel, ça compte ?

Vous venez de vivre un accident ? Ou peut-être que vous aidez un proche qui traverse cette épreuve ? Dans les deux cas, on ne va pas se mentir : c’est rude. Entre les factures qui s’empilent et les appels des assurances, on peut vite se sentir submergé. Respirez, on décortique tout ça pas à pas.

Droit de la réparation du préjudice corporel

En France qui s'occupe d’indemniser les victimes?

1. Vos droits, tout de suite

  • Frais médicaux, pertes de revenus, souffrances physiques ou morales : tout ça peut (et doit) être indemnisé.

  • Dommages futurs : si votre blessure vous suit longtemps, l’indemnisation doit en tenir compte.

Anecdote: j’ai accompagné un ami, Thomas, victime d’une fracture du tibia après un accident de trottinette. Au début, il pensait qu’on ne rembourserait “que” l’hôpital. Résultat ? Son arrêt de travail prolongé et ses séances de rééducation ont fini par peser bien plus lourd. Heureusement, son dossier mentionnait tout cela dès le départ ; ça a changé la donne lors des négociations.


2. Quelles options s’offrent à vous ?

OptionPour qui ?Points fortsLimites
Procès civilQuand la faute est claire (ex. accident de voiture)Jugement officiel, tout est encadréLong, parfois coûteux
Accord amiableQuand les parties veulent éviter le tribunalRapide, moins de stressNécessite un terrain d’entente
AssuranceContrats auto, habitation, RC pro…Procédure connue, barèmes existantsMontant parfois serré
Organismes publics (CPAM, ONIAM, CIVI, SARVI…)Cas particuliers (accidents médicaux, infractions…)Spécialisés, formulaires dédiésDélais variables, critères stricts

Question pour vous : avez-vous déjà vérifié si votre contrat d’assurance couvre ce type d’accident ? (Spoiler : beaucoup de gens découvrent trop tard qu’ils y avaient droit.)


3. Monter un dossier solide (sans perdre la tête)

  • Gardez tout : comptes-rendus médicaux, ordonnances, photos des blessures, témoignages. Même le ticket de taxi vers l’hôpital peut servir.

  • Organisez-vous : un simple classeur avec intercalaires ou une appli de scan suffit.

  • Respectez les délais : certaines actions se prescrivent en un an. Mettez une alerte sur votre téléphone, histoire de ne pas passer à côté.

Exemple perso : j’utilise un dossier partagé en ligne pour stocker les PDFs dès que je reçois un document. Je gagne du temps et je peux tout envoyer à mon avocat en un clic.


4. Et si vous ne pouvez pas suivre tous ces conseils ?

  • Manque de temps ? Déléguez la paperasse à un proche de confiance ou à un assistant juridique.

  • Pas d’argent pour un avocat ? Renseignez-vous sur l’aide juridictionnelle ou les consultations gratuites des Maisons de la Justice et du Droit.

  • Pas de témoin ? Appuyez-vous sur les certificats médicaux et les rapports de police ; ils ont souvent un poids similaire.

L’idée, c’est de faire au mieux avec vos moyens. Chaque preuve compte, même petite.


5. Qui paie quoi en France ?

  • CPAM / AMTS / AMTNS : frais médicaux + indemnités journalières.

  • Compagnies d’assurance : selon vos contrats (auto, habitation…).

  • ONIAM : accidents médicaux, infections nosocomiales.

  • CIVI / SARVI : infractions pénales, quand l’agresseur est insolvable ou inconnu.

Astuce rapide : visitez les sites officiels, leurs simulateurs d’indemnisation sont clairs et… gratuits !


6. Dernier mot rassurant

Vous vous dites peut-être : « Tout ça semble interminable ». Croyez-moi, c’est normal de ressentir cette fatigue. Mais chaque démarche, chaque papier rangé, c’est un pas vers votre réparation. Et surtout, vous n’êtes pas seul : associations de victimes, avocats spécialisés, assistance sociale… osez les solliciter.

Alors, par où commencez-vous ? Un petit coup d’œil à vos contrats d’assurance ? Ou l’appel à un avocat pour un premier avis ? Faites-le dès aujourd’hui ; votre futur “vous” vous dira merci.